Daily Issue 1008: Pas plus, pas moins - News in French
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Daily Issue 1008: Pas plus, pas moins

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Bonjour à tous. C’est vendredi, le 21 octobre… Le jour de la naissance, en 1922, de Liliane Bettencourt. Au moment de sa mort en 2017, cette héritière et socialite était la femme la plus riche du monde — et la 14ème personne la plus riche — grâce au fait d’être l’un des principaux actionnaires de L’Oréal, la plus grande société de cosmétiques au monde… Voici les News in French d’aujourd’hui.

«Et moi, et moi, et moi» (1966), de Jacques Dutronc. Parce que nous sommes tous au centre de nos propres univers… «Sept cent millions de chinois, / Et moi, et moi, et moi, / Avec ma vie, mon petit chez-moi, / Mon mal de tête, mon point au foie, / J’y pense et puis j’oublie, /. C’est la vie, c’est la vie»… Disponible sur Youtube et Spotify.

Devons-nous faire le strict minimum au travail ou nous donner à fond?  Si vous aimez ce que vous faites, vous ne travaillerez pas un seul jour de votre vie. Certaines personnes ont la chance de trouver une profession qui les passionne tous les jours — et d’autres ne sont là que pour le salaire. Il n’y a pas de honte dans ce dernier casaprès tout, comme le diraient certains, pourquoi rêver de travail? Un sentiment qui semble être partagé par de plus en plus de personnes, du moins en France, où l’idée de se consacrer entièrement à son travail est juste, eh bien, trop de travail… Du HuffPost: «Notre rapport au travail est-il en train de changer? Après la grande démission, il semblerait que les Français soient de plus en plus concernés par le “quiet quitting” – “démission silencieuse” en bon français. La tendance consiste à ne faire que le strict minimum au travail en refusant, par exemple, de réaliser des heures supplémentaires ou des tâches qui ne relèvent pas des missions initialement prévues. D’après une étude Ifop pour l’entreprise Les Makers publiée ce jeudi 20 octobre, 37% des actifs pratiquent le “quiet quitting“. L’enquête menée auprès d’un échantillon de 1 109 actifs donne un aperçu des profils: le phénomène touche 43% des actifs de moins de 35 ans, contre 34% des 35-64 ans. 47% des personnes appartenant aux catégories “pauvres“, 42% des “modestes” et 32% des membres “catégories aisées” sont concernées. Les sympathisants LFI (45%) sont les plus représentés parmi les adeptes du “quiet quitting“, devant ceux d’EEVL (34%), de Renaissance (29%), du RN (25%) et de LR (23%). “La France des salariés est peu ou prou coupée en deux entre ceux qui indiquent s’impliquer beaucoup dans leur travail (51%) et ceux qui disent faire juste ce qu’il faut (45%)“, décrypte Les Makers. La catégorie de l’emploi est déterminante, puisque 63% des cadres s’impliquent beaucoup dans leur travail, contre 48% des employés et 45% des ouvriers. Naturellement, les dirigeants et dirigeantes d’entreprise sont particulièrement impliquées (82%). Les revenus sont intimement corrélés à l’investissement professionnel: les catégories “aisées” (c’est-à-dire qui gagnent plus de 2 465 € net par mois) confient être plus impliquées (64%) que les catégories “pauvres“, touchant moins de 894 € net par mois (43%)»… Que pensez-vous de la tendance à la «démission silencieuse»? Prenez-vous vous-même de plus en plus de distance avec votre boulot? Pourquoi (pas)?

La France va se réchaufferbeaucoup. En matière de réchauffement climatique, nous sommes tous dans le même bateau. Ou plutôt, différents bateaux dans la même mer (qui va s’élever). Le monde entier sera touché. Mais certains pays seront plus touchés que d’autres…   De L’Express: «Le changement climatique en France pourrait être pire que prévu: selon une étude, les températures dans l’Hexagone pourraient augmenter en 2100 de 3,8 degrés en moyenne par rapport au début du XXe siècle, si les émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas drastiquement. “Cela représente une hausse jusqu’à 50% plus élevée que les précédentes prévisions“, indique l’un des auteurs de l’étude Aurélien Ribes, climatologue au Centre national de la recherche météorologique (CNRM).  Dans le pire des scénarios, celui où on continuerait à avoir un recours massif aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), les températures moyennes pourraient grimper de 6,7 degrés, avertit l’étude parue début octobre dans la revue “Earth Systems Dynamics“. Dans le meilleur des cas, l’augmentation de la température serait de 2,3°C.  Mais, dans l’ensemble, “la France se réchaufferait davantage (environ +20%) que la moyenne planétaire“, indique M. Ribes, avec une hausse moyenne de 0,36 degré par décennie.   Selon l’ONU, le réchauffement de l’ensemble de la Terre pourrait, si rien n’est fait, atteindre les +2,7 degrés à la fin du siècle»…

Comment… le réchauffement en Arctique pourrait provoquer l’arrivée de nouveaux virus. Rien de tel que de bonnes nouvelles pour terminer votre semaine!