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Bonjour à tous! C’est vendredi, le 27 janvier… Le jour de la naissance, en 1679, de Jean-Francois de Troy, célèbre peintre rococo. Connu pour ses œuvres historiques, il inventa aussi un nouveau genre, les tableaux de mode, des scènes détaillées mais plein de vivacité de la vie et des loisirs de la haute société et l’aristocratie françaises. En 1738, il devient directeur de l’Académie française de Rome. Voici les News in French d’aujourd’hui.
«Petite fleur» (1959), de Henri Salvador. Parce qu’il y a des choses qui durent pour toujours… «Si les fleurs, / Qui bordent les chemins, / Se fanaient toutes demain, / Je garderais au cœur, / Celle qui, / S’allumait dans tes yeux, / Lorsque je t’aimais tant, / Au pays merveilleux, / De nos 16 printemps»… Disponible sur Youtube et Spotify.
Est-il temps de renoncer à la vie urbaine? Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à une grande ville? Si vous fuyez la campagne ou les zones plus rurales, c’est une promesse d’opportunité. Les villes de lumières, les villes qui ne dorment jamais, sont des endroits où personne ne connaît votre nom, le cadre parfait pour vous réinventer ou vous forger un héritage — ou, plus simplement, c’est là où se trouvent les emplois, là où se trouvent les gens. Cela a toujours été le cas, même avec la récente pandémie, qui a vu l’essor de l’«exode urbain», une migration qui, de l’avis général, était surestimée. Mais les conséquences des villes, de toute urbanisation croissante, ne peuvent être surestimées. Le géographe Guillaume Faburel écrit dans un nouveau livre collectif, dont un extrait a été publié dans Ouest France: «Vider les villes? Voilà bien a priori une hérésie. La ville, c’est le progrès et l’émancipation. Tous les grands moments de notre civilisation y sont chevillés, des cités-États aux villes-monde et métropoles d’aujourd’hui. Pourquoi diable vouloir les vider? Simplement parce que tous les mois à travers le monde, l’équivalent d’une ville comme New York sort de terre. À moins de croire dans le solutionnisme technologique et le durabilisme des transitions, il est temps de rouvrir une option envisagée dès les années 1970: la désurbanisation de nos sociétés. Voici peut-être l’unique solution face à la dévastation écologique. Un seul “s” sépare demeure et démesure, celui de notre propre survie. Aujourd’hui, 58% de la population mondiale est urbaine, soit près de 4,4 milliards d’habitants (dont presque 40% résidant aux États-Unis, en Europe et en Chine), contre 751 millions en 1950. Cette proportion est même annoncée à 70% en 2050 par l’Organisation des Nations unies (Onu). […] Avec plus de 20 millions d’habitants, Mumbai a vu sa superficie bâtie presque doubler entre 1991 et 2018, perdant ainsi 40% de son couvert végétal. Dacca, dont la population de l’agglomération excède aussi 20 millions d’habitants, a vu disparaître 55% des zones cultivées, 47% des zones humides et 38% du couvert végétal entre 1960 et 2005. Pendant que la superficie bâtie augmentait de 134%. (…) Or, occupant seulement 2% de la surface de la Terre, le fait urbain décrit produit 70% des déchets, émet 75% des émissions de gaz à effet de serre (GES), consomme 78% de l’énergie et émet plus 90% de l’ensemble des polluants émis dans l’air pour, souvenons-nous, 58% de la population mondiale. Pour les seuls GES, 25 des 167 plus grandes villes du monde sont responsables de près de la moitié des émissions urbaines de CO2 – la fabrication du ciment représentant près de 10% des émissions mondiales, en augmentation de 80% en dix ans. À ce jour, 40% de la population urbaine mondiale vit dans des villes où l’exposition à la chaleur extrême a triplé sur les trente-cinq dernières années»… Pensez-vous que les villes rendent impossible la sauvegarde de la planète? Quelle est l’alternative à la vie urbaine? Pourquoi?
La situation critique de la forêt amazonienne. La souffrance des poumons du monde, comme on appelle souvent l’Amazonie, est bien connue. Mais une nouvelle étude révèle l’ampleur de cette souffrance… De BFM TV: «Plus d’un tiers de la forêt amazonienne pourrait avoir été dégradée par l’activité humaine et la sécheresse, selon une étude scientifique dévoilée jeudi dans la revue Science, entraînant des appels à légiférer pour protéger cet écosystème vital en danger. Les dommages infligés à cette forêt, qui recouvre neuf pays, sont significativement plus importants que ceux qui avaient été observés auparavant, ont indiqué les chercheurs, issus notamment de l’université brésilienne Universidade Estadual de Campinas. Au cours de leur étude, ils ont analysé les conséquences des incendies, de l’exploitation forestière, de la sécheresse et des changements ayant touché les habitats en lisière de la forêt, ce qu’ils appellent des effets de bordure. Hors sécheresse, ces phénomènes ont dégradé au moins 5,5% du reste des forêts qui composent l’écosystème amazonien, soit 364.748 kilomètres carrés, entre 2001 et 2018, selon l’étude. Lorsque les effets de la sécheresse sont inclus, la zone détériorée représente alors 2,5 millions de kilomètres carrés, soit 38% du reste des forêts composant l’écosystème amazonien. “L’extrême sécheresse est devenue de plus en plus fréquente en Amazonie du fait de l’évolution des manières d’exploiter le sol et du changement climatique induit par les humains qui affectent la mortalité des arbres, le nombre d’incendies et les émissions de carbone dans l’atmosphère“, ont déclaré les scientifiques»…
Pourquoi… avons-nous le hoquet?