Daily Issue 640: Jamais parfait - News in French
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Daily Issue 640: Jamais parfait

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Bonjour à tous. C’est vendredi, le 23 avril… le jour de la naissance, en 1918, de Maurice Druon. Il a écrit Les Rois Maudits, une saga en sept volumes peu connue dans le monde anglais. Mais il a un grand admirateur dans l’auteur de Game of Thrones, George R.R. Martin, qui a appelé Druon son «héros», le «meilleur romancier historique depuis Alexandre Dumas père», et une inspiration directe. Voici les News in French d’aujourd’hui.

«Les mots bleus» (2021), de Birdy. Parce que deux inconnus peuvent toujours devenir plus…  «Il est six heures au clocher de l’église, / Dans le square les fleurs poétisent, / Une fille va sortir de la mairie, / Comme chaque soir je l’attends»… Disponible sur Purecharts/DailyMotion.

Grâce à la pandémie, une demande accrue en médecine esthétique? Lorsque nous nous souviendrons du Covid-19 dans dix ans — quand, espérons-le, il aura été réduit à une variante inoffensive de la grippe —  nous nous souviendrons peut-être des étranges mois d’auto-isolement et de confinement de 2020, de l’époque où les villes étaient fermées et où l’on passait des jours sans contact humain. C’est l’époque où l’autosoin est devenu bien plus qu’un simple mot à la modeapprenant à accepter notre apparence en pyjama, sans maquillage, libéré des normes sociétales dans une société qui avait soudainement des préoccupations plus importantes. Mais le «self-care» peut aussi prendre différentes formes. Et pour beaucoup, la pandémie signifiait du temps qu’ils pouvaient consacrer à améliorer leur apparence. De L’Express: «…En pleine crise sanitaire, les professionnels du secteur sont unanimes: depuis le Covid, l’intérêt des Français pour la médecine esthétique a explosé, notamment pour de légères retouches au niveau du visage et du cou. Selon le syndicat national de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique (SNCPRE), les demandes derendez-vous pour médecine esthétique auraient ainsi augmenté d’environ 20 à 30% en 2020. Et dans certains établissements privés, comme la très médiatique Clinique des Champs Élysées, à Paris, les chiffres atteignent des sommets: +45% de croissance dans les mois ayant suivi le premier confinement, avant une stabilisation à +30% depuis l’été. Un chiffre impressionnant, notamment porté par les patients de plus de 40 ans, qui représentent à eux seuls 80% des nouveaux patients de la structure.  Cernes marqués sur Zoom, rides visibles sur Skype, neztrop épais” ou lèvrestrop fines” remarquées au cours d’un entretien sur Teams… Depuis le confinement, un nouveau profil de patients semble s’être dessiné. “Ce sont des personnes qui hésitaient à sauter le pas, et qui ont eu une sorte de prise de conscience au sujet de leur image pendant le Covid“, explique Tracy Cohen-Sayag, directrice générale de la Clinique. Selon une enquête menée par sa structure sur plus de 7000 nouveaux patients ces six derniers mois, pas moins de 20% d’entre eux évoquent ainsi le télétravail comme principale source de motivation à leur intervention esthétique, et 17% soulignent leur volonté “d’avoir l’air plus en forme“. “Nos patients se sont retrouvés chaque jour projetés face à leur image en mouvement, à s’observer sous des angles qu’ils ne connaissaient pas… Parfois, ils ne se supportent plus“, ajoute Tracy Cohen-Sayag»… Cela vous surprend-il? Avez-vous jamais considéré la médecine esthétique, surtout au cours de la dernière année? Pourquoi (pas)?

La fabrication de l’oxygène… sur Mars? L’un des principaux obstacles à l’établissement d’une colonie sur la planète rouge est évident: les humains ne peuvent pas respirer sur Mars. Le manque d’oxygène est un défià moins que nous ne puissions le fabriquer sur place? D’Ouest France: «Nouvelle prouesse à l’actif de Perseverance: le rover de la Nasa a transformé du dioxyde de carbone issu de l’atmosphère de Mars en oxygène, une première sur une autre planète, a annoncé mercredi l’agence spatiale américaine. “C’est une première tentative cruciale de conversion du dioxyde de carbone en oxygène sur Mars“, a dit Jim Reuter, un administrateur associé de la Nasa. La démonstration a eu lieu le 20 avril et la Nasa espère que de futures versions de l’outil expérimental utilisé pourront préparer le terrain à une exploration par des humains. Non seulement le processus pourrait produire de l’oxygène pour que de futurs astronautes puissent respirer, mais il pourrait aussi permettre d’éviter de transporter depuis la Terre de larges quantités d’oxygène indispensables à la propulsion de la fusée pour le voyage du retour. Le “Mars Oxygen In-Situ Resource Utilization Experiment” (Moxie) est une boîte dorée de la taille d’une batterie de voiture, située à l’avant droit du rover. Il utilise électricité et chimie pour scinder les molécules de CO2, produisant ainsi de l’oxygène d’un côté, et du monoxyde de carbone de l’autre. Pour sa première expérience, Moxie a produit 5 grammes d’oxygène, de quoi respirer pendant 10 minutes pour un astronaute ayant une activité normale»…

A la découverte de… le blob, un «organisme mystérieux aux pouvoirs fascinants”…